
Si vous allez voir The Walk en 3D ( je vous le conseille absolument tant qu'elle reste un personnage du film) et si vous êtes sujet au vertige, vous allez transpirer et votre cœur va s’accélérer. Croyez-moi… Mais il faudra passer au-dessus de cette angoisse car le dernier film de Robert Zemeckis vaut vraiment le déplacement. Bien sûr, et tout le monde le sait, l’histoire ici est vraie et cette aventure inimaginable pour le commun des mortels a bel et bien été vécue par ce jeune Français d’alors 25 ans ( je vous conseille d'ailleurs le documentaire Man on Wire retraçant le parcours de Philippe Petit avant d'aller voir The Walk) .
En tout cas manier un film de deux heures sur un tel exploit n'était pas facile, mais le scénario, écrit par Christopher Brown et Robert Zemeckis d’après l’autobiographie de Philippe Petit, a eu l’intelligence de brasser large. Cela ira de la découverte du funambulisme à la traversée du WTC elle-même en passant par la mise en place de l’aventure, la rencontre avec ses partenaires, ses échanges avec son professeur etc. Cela demeure donc varié et ne sera pas barbant pour un sou puisque le montage contribuera à le rendre très attrayant. De manière générale, c’est toujours mieux quand on rencontre le personnage principal et qu'on vivra avec lui les différentes étapes de sa vie avant de réaliser l’objectif principal. Cela servira aussi à avoir de l’empathie pour les personnages qui sont, en plus, ici très bien écrits.



Après
un détour dans le cinéma d'animation (Beowulf, Le Pôle Express et Le drôle de noël de Scrooge) on avait connu Robert Zemeckis moins
inspiré avec Flight.
L'incident de parcours est quasi-réparé avec The Walk puisqu'il parvient à garder notre intérêt durant deux heures au travers l'exploit de Philippe Petit qui avait traversé dans les années 70 les deux tours jumelles du World Trade Center sur son câble de funambule.
La genèse de cette aventure et l'installation illégale du câble, digne d'une opération commando, a du rythme et de l'humour. Et Joseph Godron Levitt, à la tête de cette équipe de doux rêveurs, fait mine de rien l'apologie de l'anarchie.
Le film atteint pourtant un état de grâce lors de la traversée des tours. Le tout oscille entre mélancolie sucrée et fable existentielle où la 3D est efficacement utilisée dans des plans vertigineux.
Seul point noir pour ma part, le surjeu des comédiens dans certaines séquences plus intimistes.
A voir comme une curiosité où on a un petit pincement au cœur devant ces tours recrées numériquement.
L'incident de parcours est quasi-réparé avec The Walk puisqu'il parvient à garder notre intérêt durant deux heures au travers l'exploit de Philippe Petit qui avait traversé dans les années 70 les deux tours jumelles du World Trade Center sur son câble de funambule.
La genèse de cette aventure et l'installation illégale du câble, digne d'une opération commando, a du rythme et de l'humour. Et Joseph Godron Levitt, à la tête de cette équipe de doux rêveurs, fait mine de rien l'apologie de l'anarchie.
Le film atteint pourtant un état de grâce lors de la traversée des tours. Le tout oscille entre mélancolie sucrée et fable existentielle où la 3D est efficacement utilisée dans des plans vertigineux.
Seul point noir pour ma part, le surjeu des comédiens dans certaines séquences plus intimistes.
A voir comme une curiosité où on a un petit pincement au cœur devant ces tours recrées numériquement.
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