POURQUOI CE BLOG ?

Ce blog est destiné à donner un avis sur des films récents. Cela permet de partager une passion commune que l'on n'a parfois pas le temps de faire à cause de nos emplois du temps (sur)chargés.

La crise sanitaire ayant eu raison des cinémas et des programmations, des films un peu antérieurs à 2020 peuvent être évoqués dans l'actualité.

Bonne visite
Wilfrid RENAUD

lundi 12 juillet 2021

LES FAUSSAIRES DE MANHATTAN



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Article de Wilfrid RENAUD
Paru sous le titre "Can you ever forgive me ? " le film n'est pas tout neuf. Il est sorti en France en 2019 et j'ai mis un peu de temps à me rendre compte qu'il se bonifiait avec le temps. Sur un sujet tiré d'une histoire vraie, un conte moderne amer et improbable.
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Loin des comédies pataudes auxquelles elle nous avait habitué, celles et ceux qui doutaient encore du talent de Mélissa McCarthy en seront pour leurs frais. Pour ma part, j'avais décelé un vrai potentiel dramatique dans quelques scènes de films comme l'excellent "Arnaque à la carte" ou même le pourtant navrant"Tammy".
 L'actrice se glisse ici, à travers une histoire vraie, dans la peau de la biographe Lee Israël, seule et endettée, qui se résout en 1991 à rédiger de fausses lettres signées de grandes écrivains du 20ème siècle, qu'elle revend à des librairies spécialisées.
Le ton est plus aigre que comique et il y a une certaine amertume de la vie à voir cette femme cinquantenaire , lesbienne, à partager la solitude de son existence avec son chat de douze ans. Enlaidie pour le rôle, pas maquillée, picolant de l'alcool comme du petit lait, Mélissa McCarthy livre ici l'une de ses meilleures performances (nomination à l'Oscar tout de même) et le vétéran Richard E. Grant, dans le rôle de l'ami et complice gay, devient le personnage complémentaire qui manquait sur son parcours. 
Leur tandem fonctionne parfaitement, taciturne et introvertie pour l'une, jovial et exubérant pour l'autre, ces deux has-been trainent leur silhouettes reconnaissables, comme deux Laurel et Hardy improbables, version faussaires désespérés. la mise en scène de Marielle Heller est soignée, bénéficie d'une belle photographique et est au diapason de ce conte ironique, perdu entre détresse et mensonges.
C'est lent parfois, sans rire aux éclats, drôle dans le coté gonflé de la situation et la fin est particulièrement touchante.

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