POURQUOI CE BLOG ?

Ce blog est destiné à donner un avis sur des films récents. Cela permet de partager une passion commune que l'on n'a parfois pas le temps de faire à cause de nos emplois du temps (sur)chargés.

La crise sanitaire ayant eu raison des cinémas et des programmations, des films un peu antérieurs à 2020 peuvent être évoqués dans l'actualité.

Bonne visite
Wilfrid RENAUD

mercredi 1 janvier 2020

STAR-WARS : De 1977 à nos jours.

Vu de l'extérieur, il y a un sacré bordel mais pas de panique, je vais vous éclairer.
Article thématique de Wilfrid RENAUD

L'ASCENSION DE SKYWALKER  est sorti sur les écrans français le 18 décembre 2019.
Ce 9ème opus conclut donc la saga initiée par Georges Lucas en 1977.
Changements sur tous les fronts, nouveaux personnages, nouveaux réalisateurs et surtout nouveau financiers.
Racheté par la filiale Disney, Lucasfilm n'était plus dépendant de Georges Lucas. 
Il y a eu des hauts et des bas depuis. L'occasion de faire le point après une nouvelle trilogie et deux spin-off.( Rogue One et Solo)
J'ai mal aux cheveux......

Attention, ça peut donner mal à la tête après les fêtes de fin d'années.

Quant à ceux qui connaissent la saga depuis son origine, ils auront des frissons liés aux souvenirs cinématographiques de chaque film et de leurs "scènes qui déchirent"

Mais autant commencer par l'actualité avec  cette troisème trilogie qui a divisé encore plus les fans et cette ascension qui fait quelques montagnes russes qualitatives.

2015- 2019

 Troisième trilogie après le rachat de Lucasfilm par Disney pour ...4 milliards de dollars en 2012. Si la transaction aux sommes astronomiques avait ébranlé le monde, je supposais que Disney avait les moyens artistiques et financiers pour pérenniser l’œuvre de Lucas et nous mettre des étoiles plein les yeux.
Cette nouvelle trilogie va confirmer plus ou moins ce que j'espérais. Les choix artistiques étant plus obscurs que le coté sombre de la Force, on se demande quand même ce qui est passé par la tête de ses dirigeants, surtout pour ce qui concerne "Solo", le spin-off. Explications tout en bas.
Mais la franchise a dû faire face à une épreuve plus terrible que l'aversion pathétique des fans névrotiques face à certains épisodes: la mort tragique de Carrie Fisher en décembre 2016, princesse éternelle des étoiles désormais, alors que son personnage était lui toujours vivant dans l'histoire.



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 2015- Le réveil de la Force.
Réalisé par J.J Abrams

EPISODE VII : 
En impression générale pour ce Réveil de la Force, je dirais que le plaisir l'a emporté sur les regrets et les maladresses. Et que j'aurais aimé un peu moins d'humour et plus de gravité. Néanmoins certains plans sont à tomber par-terre, et l'utilisation de décors naturels et d'animatronics renoue avec l'esprit de la première trilogie dans les années 70-80.




"Mais qu'est-ce qu'on fout là ? "...."Tires et fais pas ton intello ! "

Ici, nous nous retrouvons 30 ans après Le retour du Jedi, les choses ont changé, les héros ont vieilli. Han Solo et Chewbacca sont redevenus contre-bandiers tandis que Leia est toujours à la tête d'une Résistance sur le déclin.



De nouveaux personnages apparaissent à travers le premier Ordre, soldats nostalgiques de l'Empire, et les chevaliers de Ren, groupuscule du coté obscur de la Force dont le fils de Leia et Han en est devenu le pire représentant après qu'une formation de Jedi auprès de Luke ait échouée.
Répondant au doux patronyme de Kylo Ren, il obéit au mystérieux Leader Suprême: Snoke.
Postulat de départ qui montre l'éternel recommencement entre les forces du Bien et du Mal, inhérentes à la saga.
Nouvelle venue, Rey, une jeune pilleuse d'épaves va croiser la route de Finn, un déserteur ayant été Stormtrooper. Celle-ci va montrer des aptitudes inattendues liées à la Force et rejoindre les rangs de la Rebellion.

Ce "réveil", décrié comme une copie un peu trop proche de l'épisode de 77 a surtout servi à rameuter une partie des fans. Le job est bien fait et il aurait mieux valu que JJ Abrams laisse le champ libre à un autre réalisateur au lieu de revenir signer la réalisation et surtout le scénario de "L'ascension", j'y reviendrais plus tard.






La scène qui déchire : Han Solo sur une passerelle face à son fils Ben, devenu Kylo Ren. Il échange quelques paroles où le père tente de ramener son enfant rebelle du bon coté de la vie. Celui-ci le transpercera de son sabre-laser traumatisant les plus anciens fans avec la perte de ce personnage qui était l'un des plus populaires de la franchise.


Les nouveaux arriveront -ils à prendre la relève ? La réponse est définitivement non. Malgré de bonnes scènes, l'alchimie entre Carrie Fisher (Leia), Mark Hamill (Luke) et Harrison Ford (Han) restera bien supérieure à  celle de Daisy Ridley (Rey), Adam Driver (Ben Solo/Kylo Ren) John Boyega (Finn) et Oscar Isaac (Poe). Pire les deux derniers s'avéreront d'une inutilité flagrante dans le combat intime entre les deux premiers, mais deviendront en revanche les nouveaux héros de la Rebellion.





Kylo Ren est interprété par Adam Driver. S'il est assez impressionnant avec son masque, son épée à double garde et sa maitrise de la Force, on va vite découvrir un jeune homme colérique en proie au doute dont la pire crainte est de ne pas être à la hauteur de son illustre grand-père : Dark Vador. 
L'interprétation de ce rôle casse-gueule n'est pas mauvaise dans ce premier opus et va gagner en intensité au fil des épisodes
Bien meilleure en tout cas que celle de Hayden Chrystensen dans le rôle d'Anakin Skywalker, où le choix et la direction d'acteur avaient été des erreurs dont la saga de Lucas ne s'était jamais réellement remise.


Je me la pète mais je sers pas à grand chose dans cet épisode.

Daisy Ridley & John Boyega : va falloir vous y faire nous sommes les nouveaux visages de la franchise !
Pour les deux protagonistes principaux de ce nouvel opus, je salue le coté gonflé et novateur puisqu'il s'agit quand même d'une femme et d'un black. Les racistes et misogynes de tous poils s'en sont donnés à cœur joie avant même la sortie du film.




Et la jeune Daisy Ridley est sans conteste le nouveau pivot du meilleur coté de la Force. A la fois fragile et déterminée, enfant abandonnée à un tuteur avide, elle a la beauté et l'aura des personnages promus à un meilleur destin. Son talent naissant va aussi se confirmer au fil des deux autres films et livrer les meilleures scènes dans sa dualité avec le personnage d'Adam Driver.




Les anciens héros passent le relais aux nouveaux.



https://coupsdecoeurcine.blogspot.com/2017/12/star-wars-les-derniers-jedi.htmlLES DERNIERS JEDI (2017)
Réalisé par Rian Johnson
Episode VIII


L'épisode de la discorde. Rian Johnson, qui a aussi signé le scénario, balaye les certitudes des fans et ose emprunter des voies innattendues.
Conspuée par les uns, son audace est payante pour moi. Son sens du spectale en fait le meilleur épisode de cette nouvelle trilogie avec des morceaux de bravoures inédits et des coups de théâtre bluffants dont l'émotion n'est pas absente.
Il parle notamment de Luke, pas à la hauteur de sa légende qui préféra pendant un temps baisser les bras plutôt que de continuer la lutte.
Il remet aussi la Force sur ses rails avec un certain malice en lui faisant retrouver son coté mystique qui avait disparu dans la prélogie des années 2000.
Mais la production, si elle a validé ses choix, aura du mal à continuer sur sa lancée, préférant pour l'avenir de la saga jouer la carte de la sécurité comme on le verra dans l'épisode IX



La scène qui déchire : Luke face à des vaisseaux du Nouvel Ordre qui subit un feu de d'attaque sans une égratignure (et pour cause, le Jedi use d'une discipline particulière:  il est à des années-lumière du lieu et projette uniquement son image. Astuce destinée à gagner du temps pour que les membres de la Résistance puissent s'enfuir, tout en donnant involontairement l'exemple comme quoi une seule personne peut se dresser face à la tyrannie.
Nouvelle discipline ingénieuse même Kylo Ren s'y m'éprend.

D'autres scènes amorcent un revirement spectaculaire, dont celle où le Leader suprême Snoke, espèce de géant difforme qui possédait le coté obscur de la  Force, est éliminé par son disciple Kylo Ren, bien décidé à mettre la galaxie à ses pieds et à réussir là où papy Vador avait échoué.
Il s'allie même à Rey le temps d'une scène de combat au sabre laser proprement dantesque  montrant leur complémentarité qui va être reprise de façon encore plus pointue dans l'ultime épisode.


Et si la mort de Luke à la fin de cet opus, épuisé par son tour de passe-passe mental,  sonne le glas de l'ancienne génération des héros, ce n'est rien face à la vraie disparition de l'actrice Carrie Fisher.
Morte quelques jours avant la sortie du film des suites d'une overdose qui mettra en deuil des millions de fans, son décès va devenir un vrai casse-tête scénaristique puisque son personnage lui est toujours vivant pour le dernier acte de la saga.
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L'ASCENSION DE SKYWALKER (2019)
Réalisé par JJ ABRAMS
Episode IX


J'ai toujours pensé que JJ Abrams était très bien pour relancer la franchise mais pas pour l'emballage final. Ce neuvième opus va me donner à moitié tord .
La mort de Carrie Fisher a été le premier obstacle à surmonter. Hors de questions de faire jouer une autre actrice, ni d'utiliser les effets spéciaux pour "poser" le visage de Leia sur une silhouette qui ne serait pas la sienne.
Du coup, les scènes inutilisées de l'épisode 7 et 8  ont été recyclées et le scénario modifié. Et si le résultat est aussi respectuex que cohérent, ce n'en sera pas de même pour un autre point important du scénario.
 Echaudés par la réaction des fans hystériques après l'épisode 8, la production et le scénariste-réalisateur vont faire le plus gros rétropédalage de l'histoire de la saga avec le retour d'un méchant emblématique : Palpatine.
En panne d'inspiration après que Rian Johnson leur aient coupé l'herbe sous le pied, avec la disparition de Snoke, son retour est annoncé sans surprise dès le générique de l'épisode, sans jamais expliquer comment il a pu survivre à sa chute à la fin du "Retour du Jedi", à l'explosion de l'Etoile Noire et au fait qu'il soit passé inaperçu pendant trente ans. Autant de mystères qui indiquent un parachuatge au dernier moment dans un scénario torché à la va-vite dont Carrie Fisher, qui s'était reconvertie à la réécriture de scripts, aurait marqué d'une croix rouge si elle avait été encore vivante.
Pour moi, ce retour va polluer le film et gâcher une bonne partie du plaisir.


Putain, il est encore là lui ?!?
Force est de constater que pour le coup, JJ Abrams, réalisateur techniquement efficace, est un peu plus inspiré que d'habitude. La découverte de Palpatine, ex Empereur déchu donc, dans son repaire dans une planète rocailleuse fait très descente aux Enfers.
Mieux encore, le duo Kylo Ren et Rey devient plus complexe que prévu puisque cette dernière s'avère être... la petite-fille de Palpatine. Pourquoi pas ? Même si je préférais l'idée de Rian Johnson dans l'épisode précédent comme quoi la Force n'était pas une hérédité.
Une Palpatine en proie au doute, qui va se découvrir une complémentarité avec Ben Solo de la branche Skywalker donc, et livrer à travers ses deux interprètes les scènes les plus belles et les plus touchantes ce épisode, sans effets spéciaux...juste le talent.
Deux personnages qui se cherchent une identité face à une hérédité trop forte et qui vont au final se sauver l'un l'autre, comme l'ont fait Luke et Anakin, bouclant la boucle tout en désignant un éternel recommencement. Deux contraires qui forment un nouvel élément rare dans la Force : une dyade. Ce qui donne naissance à des tours de passe-passe spectaculaires et surréalistes où ils vont dans un premier temps s'affronter puis s'épauler...alors qu'ils ne sont pas du tout dans le même lieu.

Et si les pseudo-fans voient là l'occasion de tirer à nouveau à boulet rouge, pour ma part j'y vois une idée déjà présente dans les deux opus mais plus développée, qui atteint ici son point culminant. D'autant que Daisy Ridley et Adam Driver assurent, ensemble et séparément, donnant une intensité et une flamme qui manquait, jusqu'à occulter les autres personnages, réduits à de simples faire-valoir, même s'ils sont les vecteurs d'enjeux moins personnels au sein d'une ultime guerre contre le Nouvel Ordre.



Les scènes qui mettent la larme à l'oeil : La mort de Leia . En rendant son dernier souffle, elle détourne l'attention de son fils qui allait donner le coup de grâce à Rey.
Puis, presque dans la même séquence, l'apparition surprise de Han Solo sous forme d'un souvenir,qui évoque devant son fils l'amour qu'il portait à lui et sa mère, le ramenant définitivement du bon coté de la Force.
Cette scène est particulièrement touchante, Harrison Ford ayant eu une liaison avec Carrie Fisher sur le tournage du premier StarWars, on sent bien à travers son regard attendri et humide qu'il parle de Carrie et non de Leia.
Et une scène finale entre Daisy Ridley et Adam Driver qui conclut de belle façon le sort de chaque personnage.

 Un ultime épisode, boiteux certes mais qui est sauvé par la qualité de l'interprétation et le sentiment que, si l'univers Star-Wars va continuer d'exister ( la série TV The Mandalorien a de bons échos), la famille Skywalker tire sa révérence au bout de trois générations. Pas sûr, au vu de ce qui a été traité, que Disney arrive à faire aussi emblématique si la maison mère ne se repose pas sur un scénario béton.
 Ils ont les moyens financiers et artistiques pour nous mettre des étoiles pleins les yeux mais si l'histoire est négligée, l'édifice s'écroulera comme un château de cartes.


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1977-1983
La trilogie originale qui a bercé l'adolescence de milliers d'ados. 
Aussi populaire à l'époque que peuvent l'être Harry Potter ou Hunger Games maintenant. On y parle de conflit galactique, d'hyper-espace et d'histoire de familles qui se règlent à coup de sabre-laser. Ce n'est pas du Shakespeare mais jamais la métaphore entre le Bien et le Mal n'avait été présenté de manière aussi immersive.

Petite parenthèse pour les néophytes : la Force est un truc mystique qui lie chaque être et chaque chose. Et ceux qui la maitrisent sont capables de télékinésie et de télépathie, et même de lire un peu l'avenir. 
Pour plus de renseignements, veuillez consulter Maitre Yoda dans  STAR-WARS V : L'empire contre attaque (1980)
Fin de la parenthèse.


1977- La guerre des étoiles
Réalisé par Georges Lucas
Épisode IV : rebaptisé plus tard "Un nouvel espoir", car "La guerre des étoiles" (Starwars) allait devenir le nom général pour toute la franchise.
Succès phénoménal à sa sortie alors que la science-fiction n'était pas franchement dans ses beaux jours à cette période, le film devient culte. Brassant différents genres cinématographiques, créant un univers cohérent et surtout des personnages attachants. 


Le film permet de sortir trois acteurs de l'anonymat : Mark Hamill (Luke), Carrie Fisher (Léa) et surtout Harrison Ford (Han Solo) qui allait devenir la superstar que l'on connait pour au moins les deux décennies suivantes, grâce à une autre franchise : "Indiana Jones". Mais ça, c'est une autre histoire.
Il compte également deux acteurs renommés et pas des moindres : les anglais Peter Cushing (plusieurs Sherlock Holmes à son actif) et Sir Alec Guinness, oscarisé pour son rôle dans "Le pont de la rivière Kwaï" en 1958 qui tient ici le rôle phare d'Obi-Wan Kenobi.
 Sir Alec Guinness

"Un nouvel espoir" se concentre sur l'Alliance rebelle, une organisation qui tente de détruire la station spatiale Étoile noire, l'arme absolue du très autoritaire Empire galactique. Mêlé malgré lui à ce conflit galactique, le jeune fermier  Luke Skywalker s'engage au sein des forces rebelles après le massacre de sa famille par des soldats impériaux. Son chemin va croiser celui d'Obi-wan Kenobi, un vieux chevalier Jedi, le contrebandier Han Solo et la princesse Leai, figure de proue de la Résistance.

Fais pas le mariole quand je te désigne du doigt.
Le film dévoile aussi le méchant le plus charismatique de l'histoire du cinéma : le seigneur Sith, Dark Vador. 
Imposant, froid, monolithique et puissant. Sa silhouette noire et sa voix filtrée par un respirateur va marquer toute une génération de spectateurs.
Le mythe a été propulsé à la vitesse de la lumière, rien ne pourra l'arrêter.








La scène qui déchire : le combat au sabre-laser entre Obi-wan Kenobi et Dark Vador. Une première dans l'histoire du cinéma. Celle-ci se terminant par la mort tragique du vieux Jedi.














1980-L’Empire contre attaque
 Réalisé par Irvin Kershner
Épisode V : sans doute le meilleur de cette première trilogie et de la saga tout court. 
Mieux réalisé que le précédent (la photographie est à tomber par terre) , meilleure direction d'acteurs, des répliques cultes qui rentrent dans la culture geek et des séquences d'anthologie En veux-tu ? En voilà !




 L'histoire d'amour entre Leia et Han Solo se cimente au fil des épreuves qu'ils traversent et on laisse à la fin de l'épisode, le contrebandier favori du public en de mauvais draps. Une structure narrative exemplaire qui permet aussi d'introduire deux nouveaux personnages emblématiques de la saga. 


Je crois que j'ai un Muppet dans le dos...


Moi, c'est Bobba...non je ne fais pas de rap.
Le chasseur de primes, Bobba Fett et surtout le plus vieux maître Jedi encore en état d’exercer ses talents : Yoda.
Un personnage créé par Frank Oz, le père des Muppets qui deviendra aussi populaire que les autres icônes de la saga pourtant secondaires dans l'intrigue générale, les droïdes C3-PO et R2D2.

L'Empire contre-attaque se déroule trois ans après les événements d’Un nouvel espoir. La guerre entre l'Empire et l’Alliance rebelle, bat son plein. Les héros de l’Alliance, Luke Skywalker et Han Solo se séparent après la déroute sur la planète glacée Hoth. Luke part sur la planète Dagobah afin de suivre la formation de Jedi auprès du maître Yoda. Solo tente lui d’échapper à la chasse spatiale que lui mène Dark Vador, l’apprenti de l’Empereur Palpatine.



La scène qui déchire :  Dans Bespin,  la cité des nuages, après un combat au sabre-laser où la main de Skywalker est tranchée, la voix sifflante de Dark Vador avouant à Luke : "Je suis ton père".
La révélation de la décennie.










1983-Le retour du Jedi
Réalisé par Richard Marquand

Episode VI : Plus froid dans sa réalisation comme une annonciation des ténèbres qui se referment. L'évolution de la tenue vestimentaire de Luke au fil des épisodes indique qu'il peut basculer à tout moment du mauvais coté de la Force.


 








Leia : "Je ne porterais plus jamais de bikini de ma vie."
Des personnages haut en couleurs ponctuent cette nouvelle aventure, l'ignoble Jabba qui détenait Han Solo et Leia, prisonniers dans sa citadelle et les adorables Ewoks, petits guerriers ours de la planète Endor. (Sorte de Minions avant l'heure plus attachants et moins agaçants...quoique...), les séquences avec eux contiennent un humour enfantin qui contrebalance avec celles plus dramatiques entre Luke, l'Empereur et Dark Vador.
Le dernier quart du film joue sur ces deux tableaux et un troisième : l'attaque spatiale de la flotte de l'Alliance rebelle face à celle de l'Empire. Une leçon de cinéma à grand spectacle dans son genre.


Papuche ?


La fin d'un cycle qui marque le retour d'un héros, Dark Vador revenant de façon mémorable du bon coté de la Force afin de sauver son fils Luke, d'où le titre, avant de rendre l'âme.
Pour les personnages principaux, Luke devient un Jedi à part entière tandis que l'histoire d'amour entre Leia et le plus populaire des contrebandiers se concrétise enfin.  

 Il faudra attendre trente-deux ans avant de savoir ce qu'il advient du trio de tête.

Un an après les événements de L'Empire contre-attaque. L'Empire construit une nouvelle station spatiale Étoile de la mort pour anéantir définitivement l'Alliance rebelle, son opposition principale. Pour tendre un piège à la flotte ennemie, l'empereur Palpatine se rend sur la station encore vulnérable. Les dirigeants de l'Alliance lancent donc toutes leurs forces à l'assaut ne se doutant pas que la flotte impériale les attend de pied ferme. De son côté, le jeune Jedi Luke Skywalker, l'un des héros de l'Alliance veut sauver son père Dark Vador du côté obscur de la Force et le rallier à sa cause.

La scène qui déchire :  Sur la planète forestière Endor, Luke et Leia chevauchant des motos impériales, traquant leurs ennemis à grande vitesse et slalomant entre les troncs et les souches d'arbre.
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1999-2005

C'est en voyant l'extraordinaire bond en avant au niveau des effets spéciaux avec Jurassic Park (1993) de son compère Steven Spileberg que George Lucas est convaincu de pouvoir donner enfin corps à l'univers Star-wars tel qu'il l'a imaginé. Cette trilogie va ouvrir la porte de nouveaux mondes à travers de nouvelles planètes aux détails foisonnants.
Si la réussite formelle est parfois superbe, elle crée peu à peu une distance avec les fans de la première trilogie. 
Lucas s'est mis en tête de raconter comment un gosse peut devenir un tyran, comment donc Anakin Skywalker deviendra Dark Vador. Et aussi de façon plus générale comment une démocratie peut basculer en dictature au fil des ans.
Si la narration de cette partie de la trilogie est plutôt réussie, l'autre concernant le jeune Anakin est passablement loupée. Réalisant lui-même les trois volets, il ne laisse aucune chance à d'autres réalisateurs de donner un point de vue différent et de combler pas mal de lacunes scénaristiques, polluant même les bases de la première trilogie.
D'où un désaveu d'une grande partie du public.
Explications ci dessous.
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1999-La menace fantôme
 Réalisé par Georges Lucas
Épisode I : Le chevalier Jedi Qui-Gon Jinn (Liam Neeson) et son apprenti Obi-Wan Kenobi (Ewan Mc Gregor)  escortent et protègent la reine Amidala (Natalie Portman) qui voyage de la planète Naboo à la planète Coruscant dans l'espoir de trouver une issue pacifique à un différend commercial interplanétaire. Leur route va croiser celle du jeune Anakin Skywalker (Jake Llyod)  avant qu'il ne devienne un Jedi. Celui-ci est alors un jeune esclave qui semble avoir une forte prédisposition à l'utilisation de la Force. Talonnés par le seigneur Sith Dark Maul (Ray Park), ils vont avoir fort à faire pour protéger à la fois la Reine et le jeune garçon.


Le film surprend tout le monde par sa richesse visuelle, les décors des différentes planètes sont à couper le souffle. On a plaisir à retrouver les Jedi dont Obi-Wan Kenobi sous les traits de l'acteur écossais Ewan mcGregor et le méchant principal Dark Maul est impressionnant bien que rapidement éliminé à la fin de l'histoire.





Plus politique, plus bavard, "la menace fantôme" perd déjà une partie de ses fans d'origine, avec aussi un personnage neuneu et quasi-détesté Jar-jar Binks et hélas la suite ne va pas aller en s'arrangeant malgré des qualités indéniables dans chaque épisode.
Le futur Dark Vador est interprété par un garçon d'une dizaine d'années, Jake Llyod, qui est presque plus convaincant que l'acteur qui va le remplacer dans l'épisode II.







La séquence qui déchire : L’hallucinante course de modules sur Tatouïne, bruits de moteurs et vitesse, pour une victoire remportée par le tout jeune Anakin Skywalker qui montre déjà ses prédispositions de pilote.









2002-L’attaque des clones
Réalisé par Georges Lucas
Épisode II : L'épisode qui fit grincer des dents. En choisissant Hayden Christensen pour incarner Anakin Skywalker, le futur Dark Vador, George Lucas affole le public féminin mais perd définitivement les derniers fans. Trop inexpérimenté, mal dirigé, le jeune acteur canado-américain fait ce qu'il peut mais paraît quasiment toujours à coté de la plaque. Que ce soit dans les tensions avec son mentor Obi-Wan que dans l'amourette à deux balles avec Natalie Portman.


La romance avec la Reine Amidala, Padmé pour les intimes, est d'une mièvrerie sans nom et les séquences sont désespérantes. La légende dit que les fans les plus mordus se sont fait hara-kiri à coup de sabre-laser...

Anakin : J'aime te regarder dans le blanc des yeux... Padmé : ...tu déconnes ?





Heureusement la partie politique est plus intéressante, on y voit la naissance du futur Empire Galactique à travers une armée de clones qui doivent défendre la République contre les séparatistes. Le chancelier Palpatine, futur Empereur, est évidemment derrière tout cela. On peut juste regretter le manque de perspicacité des Jedi et de son conseil présidé, entre autres par Yoda, tellement le chancelier dégouline de félonie. Même ceux qui n'avaient pas vus la trilogie précédente n'ont pas été dupes.
Sur la forme, le film en jette, on découvre dès la séquence d'ouverture la planète Coruscant où siège le sénat et le conseil des Jedi (Un New-york à l'échelle d'un monde) et les passages avec l'armée des clones fait résonner la future dictature qui s'annonce en grandes pompes.


Toutefois, l'utilisation abusive des CGI -Acronyme signifiant "Computer-Generated Imagery", et désignant l'ensemble des images, séquences, animations 3D, effets spéciaux etc. générés sur ordinateur- met une distance avec le spectateur qui a de plus en plus l'impression de voir des séquences d’animation de jeux vidéos. Et les nostalgiques regrettent à juste titre les animatroniques d'antan.
Yoda en est l'exemple parfait et la victime la plus représentative. Il est désormais plus expressif mais paraît moins réel. Surtout avec un sabre-laser en main.
De plus la Force est devenu depuis l'épisode I, un gadget de Jedi qui permet des raccourcis faciles. Bonds ahurissants, déplacement sans peine d'objets et de personnes, la surenchère dans son utilisation efface tout le coté mystique de la première trilogie


Y'a une brebis galeuse parmi nous...

  
En guest-star, Georges Lucas se paye depuis l'épisode I l'incontournable Samuel Jackson en représentant Jedi et surtout, dans celui-ci, le défunt Christopher Lee incarnant le rôle du comte Dooku, seigneur Sith à la solde du mystérieux Dark Sidious. Pour ma part, je le trouve plus à sa place dans "le Seigneur des anneaux" mais bon... 




Et il crée aussi une première passerelle avec la précédente trilogie puisque l'on découvre Jango Fett,qui est à l'origine des clones et qui a conservé l'un d'eux pour qu'il devienne son fils : Bobba.



L'attaque des clones se déroule dix ans après les événements de La Menace fantôme alors que la galaxie est au bord de la guerre civile. Influencés par le maléfique Comte Dooku, des milliers de systèmes planétaires menacent de faire sécession de la République Galactique. La principale opposante à ce projet, la sénatrice et ancienne reine Padmé Amidala est visée par une tentative d’assassinat et se voit affecter l'apprenti Jedi Anakin Skywalker comme protecteur. Le mentor de ce dernier, Obi-Wan Kenobi est quant à lui chargé de démasquer les responsables de l'attentat.





 La séquence qui déchire : L’encerclement d'une quinzaine de Jedi dont Anakin et Obi-Wan qui tiennent tête à un régiment de droïdes de l'armée séparatiste avant que l'armée des clones de la République ne leur porte secours.



2005- La revanche des Sith
Réalisé par Georges Lucas
Épisode III : L'histoire  se déroule trois ans après les événements de L'Attaque des clones alors que la galaxie est enlisée dans un conflit à grande échelle, la guerre des clones. Voyant leur chance de l’emporter s’amenuiser, les forces séparatistes frappent un grand coup, attaquant la planète capitale Coruscant et s’emparent de Palpatine, le Chancelier suprême de la République. Les deux Jedi Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker se donnent alors pour mission de délivrer le dirigeant républicain, qui s'avère être le seigneur noir Sith Dark Sidious qui manipule les séparatistes. Sous l'influence de ce dernier, Anakin Skywalker bascule progressivement du côté obscur de la Force.





L'épisode qui conclue la trilogie bancale est de loin le moins mauvais mais comporte son lot de faiblesses. Hayden Christensen semble plus à l'aise avec son rôle qui, hélas, est écrit au marteau piqueur. La trilogie précédente nous rabâchait qu'il avait été attiré et avait basculé du mauvais coté de la Force, La revanche des Sith nous montre comment il s'est fait avoir comme un bleu face à Palpatine dans l'espoir de sauver Padmé. 
 

Autre incohérence dans la passerelle entre les deux trilogies, Padmé meurt en mettant au monde les faux-jumeaux, Luke et Leia, alors que cette dernière disait dans Le retour du Jedi " se souvenir de sa mère comme une femme belle mais triste".
Comment polluer les bases d'une histoire en une demi-page de scénario...
La direction d'acteur est toujours à la ramasse, l'acteur jouant Palpatine cabotine du mauvais coté de la Force et même mcGregor est à coté de la plaque dans certaines scènes.
 





 









Pourtant, il y a de beaux moments mais ils tiennent plus du plan technique qu'humain. La bataille dans l'espace au-dessus de Coruscant au début, la scène où les Jedi sont éliminés sur l'ordre de Palpatine par l'armée des clones est aussi une de celle-là. Le montage, la musique et la prise de vue confèrent une intensité dramatique que l'on aurait aimé voir plus souvent.


L'arrivée d'un nouveau "méchant", le général Grevious donne lieu à un duel très spectaculaire contre Obi-Wan au sabre laser et plus crédible que celui avec Dooku. 
Putain, il est balèze avec ses deux bras et trois sabres en plus !



Putain, il est balèze avec ses vingts ans de plus !




Putain, il aurait pu être plus balèze ce scénario !
Grand regret avec l'épilogue qui aurait pu être grandiose si Lucas n'avait pas voulu montrer la transformation obligée d'Anakin en Vador, façon monstre de Frankenstein.
Comment tuer un mythe en un quart de page de scénario et une idée de merde...
Finalement les Sith ont eu leur revanche.












 
 La séquence qui déchire : Le combat final entre Obi-Wan et Anakin sur la planète volcanique est hallucinant. L'enfer paraît tiède à coté. Malgré les incohérences montrant les protagonistes marchant près de la lave en fusion en transpirant un peu plus que d'accoutumée, elle est d'une beauté sans nom. Et le sort d'Anakin se scellant sur les dernières paroles d'Obi-Wan qui l'abandonne à son sort, révèle que tout le monde en avait sous la semelle si les scénaristes et Lucas n'avaient pas traité le potentiel humain de l'histoire par dessus la jambe.

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ROGUE ONE (2016)
Réalisé par Gareth Edwards 

Premier spin-off  

L'Empire galactique est sur le point de rendre opérationnel une arme redoutable : L'Etoile Noire.
Un groupe de rebelles appartenant à la Résistance doit impérativement voler les plans qui révèlent une faille. A sa tête, Jyn Erso qui n'est d'autre que la fille du scientifique qui a conçu la puissance de feu de l'Etoile Noire.



Si l'histoire vous dit vaguement quelque chose, c'est normal, puisqu'elle est évoquée dans un bref passage du film "La guerre des étoiles" en 1977. je précise car depuis "Le réveil de la Force" sorti l'an dernier, certains avaient tendance à confondre.
Ce spin-off se situe donc entre l'épisode 3 et 4 de la saga.
Malgré ce coté à part, il s'inscrit via sa bonne facture et ses multiples références aux autres films d'une manière indélébile dans la grande mythologie Star-Wars. On y croise même le temps de deux séquences Dark Vador et un autre personnage essentiel de la saga lors de la dernière image dont je préfère taire le nom pour préserver la surprise.
 Les personnages sont un des points forts de ce chapitre, plutôt bien écrits et bien interprétés. Entre un officier de l'Empire, le directeur Krennic (Ben Mendelsohn) qui cherche à ce que sa contribution à la création d'une arme de destruction massive soit reconnue et parvienne aux oreilles de l'Empereur et le capitaine Cassian Andor (Diego Luna) du service de renseignements, qui jusque là obéit aux ordres de la Résistance dont il n'est parfois pas très fier, un personnage féminin fort et indépendant émerge Jyn Erso (Félicity Jones), tiraillée entre le désir de retrouver son père et celui de fuir l'Empire qui lui a tout pris en l’obligeant à survivre depuis son plus jeune âge.
Cotés personnages secondaires, on peut à ce titre saluer l'effort des producteurs et du réalisateur d'avoir non seulement su créer à travers le groupe qui s'est baptisé Rogue One, une équipe pluriculturelle (mexicain, asiatique et black) mais aussi la justesse de ton dans leur traitement puisqu'elle s'avère être extrêmement attachante et donnera bien du fil à retordre à l'Empire


L'Empire.
Celui-ci ne s'est jamais montré aussi omniprésent et menaçant. De la moindre ruelle d'une ville sur une planète désertique où les troupes patrouillent et contrôlent les habitants aux gigantesques croiseurs stationnant au dessus des nuages, ils sont partout.  L'Etoile Noire elle-même n'a jamais été aussi bien filmée, à la fois majestueuse et bercée d'une aura mortelle, elle devient un personnage à part entière en quelques plans qui n'avaient été jusque là assez traditionnels.

Le spectaculaire n'est pas oublié et si l'utilisation initiale de la nouvelle arme de l'Empire ne trouvera son apogée que dans l'épisode 4 avec la destruction d'une planète, nous avons droit ici en guise de mise en bouche à l'éradication d'une ville entière (qui n'est pas sans rappeler celles qui ont été rasées dans la réalité par des bombes atomiques tristement célèbres), soulevant une croute terrestre de la taille d'une montagne. La séquence fait froid dans le dos et va obliger la Résistance à passer à l'offensive.


C'est là où ça pêche un peu pour moi. Le passage où Jyn Erso s'adresse au Conseil n'est pas un des plus réussis puisqu'elle entame un discours un brin trop moralisateur sur la nécessité de se battre et de s'unir au sein d'une Alliance Rebelle encore fragile, la saga nous avait habitué à moins de bla-bla et plus de circoncision. (D'autant que l'actrice ne semble pas y croire puisque c'est le seul passage où elle joue comme un pied.)


J'avais évoqué plus haut le retour de Dark Vador. Je m'y attendais via la bande-annonce mais je fus surtout surpris de voir celui de...Peter Cushing. L'acteur interprétant l'amiral Tarkin en 1977 est présent afin de coller aux plus près des événements liés à l'Etoile Noire. Mais son exploitation a un goût plus que macabre puisque l'acteur est décédé en 1994 et au lieu de prendre un autre acteur lui ressemblant, le procédé de motion-capture a été utilisé. Choix discutable  qui manque à mes yeux d'éthique. L'Empire n'aurait pas fait pire....


Malgré ces deux détails, le film est réussi et maîtrisé. D'un ton résolument plus sombre que "le réveil de la Force", l'histoire contient tout de même quelques passages d'humour noir via le nouveau robot vedette K-2SO, robot de l'Empire reprogrammé par la Résistance qui dit "tout ce qui lui passe par les fils". Une espèce de grand échalas aux bras trop longs qui ressemble par son caractère à une version tueur à gages de C3PO. Ses réflexions souvent très mordantes ne sont le reflet de ce que les deux protagonistes pensent et ressentent sans se l'avouer ouvertement. Et c'est avec surprise que l'on verra son rôle atteindre un niveau de sacrifice qui n'a jamais été exploité dans l'univers Star Wars puisque son humanité et son courage trouveront une place importante dans la réussite de la mission.
On connait déjà la fin ? Qu'importe.
La démonstration vaut le déplacement.

Gareth Edwards, le réalisateur nous entraine dans un final spectaculaire avec trois séquences d'actions simultanées et surtout parfaitement liées par leur enjeux: Jyn Erso, le capitaine Andor et K-2SO devant s'infiltrer dans une base impériale au sol afin de transmettre les fameux plans à une flotte de Rebelles dans l'espace tandis qu'un groupe de mercenaires occupe les soldats de l'Empire autour de la base. (Schéma déjà utilisé dans la fin du Retour du Jedi). On passera sur le fait que le groupe débarque sur place sans la connaissance des lieux et sans plan préalable, préférant jouer sur l'effet de surprise et l'improvisation.
Les grandes vertus inhérentes à la saga, courage et sacrifice trouvent néanmoins leur point d'orgue dans ce final désespéré. Tendu, tragique et mené à un rythme exemplaire, sur une planète qui évoque l'enfer du Viet-Nam,  c'est un dénouement où, on le sait dans l'épisode 4, les plans atterrissent bien dans les mains de l'Alliance Rebelle mais  les personnages principaux ne s'en tireront pas (Même si on a secrètement un petit espoir à un moment).
Et leurs destins se terminent certes dans une position iconique mais on évite le happy-end sucré, cher au Américains.
La victoire a un arrière-goût amer.
Et leur sacrifice nous livre une ultime image d'un autre personnage emblématique de la saga à travers une fin qui se termine précisément là où "Un nouvel espoir" commence.

C'est bien vu, ça colle parfaitement sans polluer les bases. Et ça conclue l'année en beauté.
Envolez-vous dans les étoiles.

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SOLO (2018)
Réalisé par Ron Howard
2nd Spin-off


La jeunesse de Han Solo où on apprend comment il rencontrera son fidèle Chewbacca et acquerra le Faucon Millenium au détriment du jeune escroc Lando Calrissian. 
Sans que la chronologie ne soit mentionnée, on peut facilement le situer lui aussi entre l'épisode 3 et 4 de la saga.
Le début m'avait un peu refroidi avec une course-poursuite paresseuse d'une mollesse affligeante qui allait à l'encontre de la bande-annonce nerveuse et porteuse de promesses.
Mais au final, même si le film aurait mérité la rigueur d'un Rogue One, il se laisse voir sans déplaisir. Les personnages sont sympas et Alden Ehrenreich reprend, dans le rôle-titre, le flambeau d'Harrison Ford ne manière plutôt convaincante, dans ses mimiques et attitudes, malgré qu''il n'ait évidemment pas le même charisme.




A regretter : une amourette
un peu surfaite entre les deux protagonistes principaux (l'actrice Emilia-Game of thrones- Clarke est une des rares présence féminine), ils ressemblent à deux lycéens qui veulent fuir l'autorité parentale plutôt qu'à des marginaux type Bonnie & Clyde de l’espace. Leur relation n'a pas la même teneur sarcastique que celle de Léia et Solo dans l'Empire contre-attaque.
Au final, un Star-wars sympathique mais mineur, issu d'un tournage chaotique. Et pour recadrer les choses, je pense qu'après l'éviction des deux autres réalisateurs initiaux, Ron Howard a plutôt bien sauvé les meubles. Les clins d’œils au duo légendaire, Solo et Chewie qui prennent possession petit à petit du Faucon Millénium sont savoureux.
N'oublions qu'il est l'homme qui a quand même signé Cocoon, Willow, Appolo 13, Da Vinci Code et Rush, contre ceux qui avaient fait 21 et 22 jump street plus....un film sur Lego...:/ Y'a pas photo à l'arrivée.
L'acteur principal Alden Ehrenreich ayant signé pour deux autres films, il reste à espérer que la vitesse de croisière soit mieux atteinte d'ici là.

 A SUIVRE........
Vu de l'extérieur, il y a un sacré bordel mais pas de panique, je vais continuer de vous éclairer.

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