
Sept films en tout dont la créature aura marquée tout un pan de cinéma SF mais aussi de cinéma tout court. Saga inégale où passé le choc des 3 premiers films, la franchise a faillit être définitivement enterré avec deux films calamiteux (Aliens VS Predators), dont l’inutilité rivalise avec la bêtise de scénarios paresseux portés par des réalisateurs pas très doués qui n’ont le statut que sur la fiche de paye. Avec Prometheus , la saga semble vouloir (difficilement) resurgir de ses cendres, avec un retour aux sources et dans l’histoire et dans la mise en scène puisque c’est Ridley Scott, le réalisateur d’Alien le 8ème passager qui s’est chargé de la tâche.
Mission presque accomplie et qui laisse présager une continuité, porteuse de promesses plus savoureuses. C’est parti, embarquez- vous pour le tour d’horizon et découvrez l’univers d’Alien, si vous êtes encore un des rares à ne pas avoir vu tous les films. Pour les autres, cette petite rétrospective leur rappellera forcément des souvenirs et des frayeurs cinéphilies les plus marquantes

Réalisé par Ridley Scott
Avec : Sigourney Weaver ; Tom Skeritt ; Yaphet Kotto ; John Hurt ; Harry Dean Stanton ; Ian Holm ; Véronica Cartwright.
Histoire : Le vaisseau commercial Nostromo et son équipage, sept hommes et femmes, rentrent sur Terre avec une importante cargaison de minerai. Mais lors d'un arrêt forcé sur une planète déserte, l'officier Kane se fait agresser par une forme de vie inconnue, une arachnide qui étouffe son visage. Après que le docteur de bord lui retire le spécimen, l'équipage retrouve le sourire et dîne ensemble. Jusqu'à ce que Kane, pris de convulsions, voit son abdomen perforé par un corps étranger vivant, qui s'échappe dans les couloirs du vaisseau...
Le choc de la fin des 70’s et la révélation d’un grand metteur en scène, primé à Cannes pour son précédent film “Les duellistes”. Ainsi qu’une future star auquel le rôle d’Ellen Ripley va lui coller à la peau pendant plusieurs décennies : Sigourney Weaver. L'extrait ci-dessus est celui qui marqué toute une génération de cinéphile et de cinéastes. Crue, viscérale, violente. Des années après, le film est toujours très regardable, malgré un matériel informatique un peu désuet, mais Ridley Scott est un grand visionnaire, dans le futur, nous serons tous fauchés et utiliserons du vieux matos monochrome…





Réalisé par James Cameron
Avec : Sigourney Weaver, Michael Biehn, Lance Henriksen, Bill Paxton, Paul Reiser, Carrie Henn. Histoire
Histoire : Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage… planète où plusieurs familles de colons ont été envoyées en mission de "terraformage". Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d'accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage... et d’affronter à nouveau la Bête.
Tout auréolé de son succès et son grand prix à Avoriaz pour Terminator, James Cameron, reprend le flambeau pour ce 2ème opus. Style différent, tout en restant dans les marques de son prédécesseur, la lenteur du récit du premier est rapidement recalé. Si le film démarre lentement, pour poser les bases et les enjeux de cette nouvelle histoire, elle s’accèlère à mi-parcours pour enchaîner des scènes d’actions et des séquences de suspens qui marqueront la saga et feront de cet épisode un modèle du genre.


Et les courageux Marines, aussi armés soient-ils, se verront rapidement dépassés par la furie et la détermination de cette Espèce. Et si le dénouement final, l’évacuation de la Reine dans l’espace, est un peu calqué sur le premier film, il est décuplé par la maestria du bonhomme Cameron, qui s’est depuis illustré et imposé comme un cinéaste majeur avec des films comme « Abyss », « Titanic » et « Avatar ».


Réalisé par David Fincher
Avec : Sigourney Weaver, Charles Dance, Lance Henriksen, Charles S. Dutton.
Histoire : Seule survivante d'un carnage sur une planète lointaine, Ripley s'échoue sur Fiorina 161, planète oubliée de l'univers, balayée par des vents puissants. Une communauté d'une vingtaine d'hommes y vit. Violeurs, assassins, infanticides, ce sont les plus dangereux détenus de droits communs de l'univers. L'arrivée de Ripley va les confronter à un danger qui sera plus fort qu'eux.





Alien : la résurrection (1997)
Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Avec : Sigourney Weaver, Ron Perlamn, Winona Ryder, Dominique Pinon, Dan Hedaya, Brad Dourif.
Histoire : Deux cents ans après le suicide de l’officier Ellen Ripley, une équipe de scientifiques sous les ordres du général Perez clone la jeune femme afin de récupérer l’alien vivant en elle, qui n’est autre qu’une reine. À leur grande surprise, le clone de Ripley a hérité de certaines caractéristiques génétiques des aliens et cette dernière possède en partie la mémoire de Ripley. Puisque la Reine va pondre, les scientifiques ont fait appel à des pirates de l’espace qui leur vendent douze « cobayes humains » en hyper-sommeil qui serviront d'« hôtes » et qui donnent ainsi naissance à douze aliens.
Les scientifiques arriveront-ils à étudier ces « bébés » ?




Donc on tremble mais on rit aussi, Malgré la maestria de Jeunet à diriger certaines scènes, le metteur en scène préfère jouer la carte du second degré à l’instar de son personnage principal. Cette rupture de ton évoque un chant du cygne amorcé dans le 3ème plutôt qu’un renouveau. Seule la scène du laboratoire renoue avec l’esprit de la série. La découverte des différents essais de clonage met le personnage face à ce qu’elle est devenue, un monstre de foire et un numéro de plus. Dommage que la scène se conclut par une réplique laconique de Ron Perlman, qui fait son petit effet (Après que Ripley ait incendié le labo : « C’était bien la peine de dépenser tout ce combustible, je comprendrais jamais les gonzesses ») mais qui paraît inadapté à la scène en particulier et la saga en général. Comme si Jeunet ne voulait pas prendre cela au sérieux et balayer tout le travail accompli par ses illustres prédécesseurs.


Metteurs en boite : Paul W.S. Anderson pour le 1
Colin et Greg Strausse pour le 2
Acteurs : Lance Henriksen et des inconnus qui le resteront sans doute…
Histoire du 1 : Charles Bishop Weyland, un riche industriel, organise une expédition scientifique à destination de l'Antarctique, dont le but est d'explorer une pyramide se situant à environ 600 mètres sous la glace. Sur place, l'équipe découvre que des créatures extraterrestres, les Predators, se livrent à des combats rituels contre des Aliens, autre forme de vie originaire de l'espace. Mais bientôt, les issues de la pyramide se referment sur l'équipe, dont les membres commencent à être décimés par l'une et l'autre des deux espèces... Histoire du 2 : Peu après la destruction de la pyramide en Antarctique, le vaisseau des Predators reprend le chemin de l'espace avec, à son bord, le corps du Predator ayant éliminé la reine Alien. Mais de ce dernier émerge bientôt un Predalien, une créature hybride issue de la fécondation d'un embryon d'Alien dans le corps du Predator. Ce nouveau monstre s'introduit dans une navette du vaisseau dont il massacre l'équipage. Hors de contrôle, cette dernière s'écrase dans la forêt avoisinant la bourgade de Gunnison, dans le Colorado. Tandis que les Facehuggers se trouvant dans la navette se répandent dans la nature, un Predator, mourant, envoie un signal de détresse à sa planète natale. Un de ses congénères, nommé "Le Loup", se rend alors sur Terre afin d'éradiquer la menace que représentent les Aliens et le Predalien...
Passons rapidement sur ces deux nullités. Si l’intention de confronter deux icônes cinématographiques de la science-fiction est louable, ce n’était pas une raison pour oublier le scénario en cours de route. Et si le premier était à deux doigts de devenir un bon petit film, comme un petit frère hybride de ses illustres prédécesseurs, il n’arrivera jamais à ce stade à cause d’un scénario bâclé qui multiplie les incohérences et-ô sacrilège- pollue les bases établies depuis le premier film. Ex : Si la gestation prend plusieurs heures entre le moment où l’humain est « parasité » et son « éclosion », ici, c’est torché en dix minutes chrono, histoire de laisser le champ libre au jeu de massacre qui s’ensuivra jusqu’au générique de fin. Les personnages sont ternes, voire ridicules et sans Ripley, on voit mal comment ils peuvent s’en sortir. Reste les affrontements entre les 2 créatures, assez bluffantes mais ça ne fait pas un film. Tout au plus un jeu vidéo de haute qualité avec un spectateur sans manettes, qui assiste affligé à la mise en abîme de son monstre favori. Le 2ème opus n’arrange rien à l’affaire et tue net les deux franchises malmenées depuis le premier.

Réalisé par Ridley Scott
Avec : Noomi Rapace, Michaël Fassbender, Charlize Theron, Guy Pearce
Histoire : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.
Le film le plus attendu de 2012 n’aura pas tenu toutes ses promesses. En grande partie à cause d’un scénario qui accumule les bourdes. L’exemple le plus flagrant : en se rendant compte que sous la roche l’air est respirable, les scientifiques enlèvent leurs casques sans se soucier d’éventuels virus sur une planète jusqu’ici inexplorée. On ne saura jamais aussi d’où vient l’oxygène…



Reste quelques scènes chocs dont la fameuse opération chirurgicale, dans le mini labo automatisé, où l’héroïne sort de son ventre-in extrémis- le « parasite » qui menaçait de la tuer. Scène tendue qui est un hommage évident à ce qu’Ellen Ripley n’a jamais pu faire dans le 3è opus. Egalement le générique du début –magnifique- mais dont l’aspect religieux, la scène ressemble à un sacrifice rituel, semble contredire le reste de l’histoire, on pense ensuite à des expériences militaires et scientifiques, ce qui ne fait que brouiller une histoire déjà suffisamment obscure. Et évidemment, le film vaut aussi pour ses multiples références et clins d’oeil à la saga originelle.

On espère en tout cas que l’Alien resurgira de ses cendres pour nous affoler de nouveau le cardiogramme même si désormais on le sait depuis longtemps : « Dans l’espace, personne ne vous entend crier ».
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